Touchers vaginaux: sont-ils nécessaires?

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Date: Sun, 12 Aug 2001
Subject: [liste-naissance] touchers vaginaux

Bonjour à touTEs,

Quelqu'un pourrait-il me parler de son expérience par rapport au refus de touchers vaginaux PENDANT la grossesse?

Chaque document du net ou livre parle des touchers vaginaux comme examens obligatoires... J'aimerais renseigner la médecin de mon coin, qui semble assez ouverte, mais n'a pas le temps, ni l'envie de faire des recherches... et dans la mesure du possible, je ne veux pas subir ça, non plus.

Comme je sais que (presque) touTEs les sages-femmes ne les pratiquent pas pendant le suivi de grossesse... je me suis dit que nous allons élargir aux homéopathes !!! ;-)

Mais où trouver les arguments ?

L.


Date: Mon, 13 Aug 2001
Subject: [liste-naissance] touchers vaginaux

Une opinion de sage-femme sur les touchers vaginaux?

Plus je vieillis et moins j'en fait; j'ai pourtant été à bonne école (française) mais l'utilité de cet examen ne me semble plus justifiée médicalement; on recherche essentiellement un signe annonciateur d'accouchement prématuré, or on peut voir l'ouverture de l'orifice interne avec l'écho et d'autre part cette fameuse ouverture de l'orifice interne est tellement fréquente à partir de la 2e grossesse qu'elle n'est plus un facteur prédictif. Mais pourquoi est-elle devenue plus frequente? Parce qu'on déclenche les accouchements avant terme (avant le jour choisi par le bébé).

Bref, je vois autre chose dans le toucher vaginal: s'il perdure alors que sa valeur n'est pas très nette, c'est aussi parce qu'il est une prise de pouvoir sur le patient, laissez moi voir ma petite dame, vous vous ne pouvez pas, n'est ce pas? Les médecins et sages-femmes sont des êtres humains, n'est ce pas, et l'orgueil n'est pas le moindre de leurs défauts...

C.


Date: Mon, 13 Aug 2001 13:34:16 +0200
Subject: [liste-naissance] touchers vaginaux

Le texte de base, car il doit primer sur tous les autres, puisqu'il concerne tout le monde et non une catégorie professionnelle particulière, est celui qui figure dans le code civil (article 16-3).

"Il ne peut être porté atteinte à l'intégrité du corps humain qu'en cas de nécessité thérapeutique pour la personne. Le consentement de l'intéressé doit être recueilli préalablement hors le cas où son état rend nécessaire une intervention thérapeutique à laquelle il n'est pas à même de consentir."

Il découle de ce texte que l'on ne peut imposer aucun acte thérapeutique sauf nécessité vitale ou équipollente à l'urgence vitale. La nécessité thérapeutique ne peut être une notion large. Il n'est par exemple pas question d'imposer une prise de sang ou une radio. Pour les témoins de Jéhovah, les médecins sont généralement coincés, sauf pour les mineurs (ordonnance du juge des enfants). Il faut attendre que l'intéressé perde conscience (= ne plus être en état de consentir) ou soit en passe de mourir pour passer à l'attaque.

C'est de cet article 16-3 que s'est inspiré le nouveau code de déontologie des médecins (il date de 1995).

Voici ce qu'il énonce sur le sujet du consentement à l'article 36 (trois premiers alinéas) :

"Le consentement de la personne examinée ou soignée doit être recherché dans tous les cas. Lorsque le malade, en état d'exprimer sa volonté, refuse les investigations ou le traitement proposés, le médecin doit respecter ce refus après avoir informé le malade de ses conséquences. Si le malade est hors d'état d'exprimer sa volonté, le médecin ne peut intervenir sans que ses proches aient été prévenus et informés, sauf urgence ou impossibilité."

En fait il reprend du point de vue des obligations du médecin, ce qui découle de l'article 16-3 cc, et les mêmes conséquences doivent y être attachées.

Cependant, de son son côté, l'article 47 du code de déontologie des médecins précise :

"Quelles que soient les circonstances, la continuité des soins aux malades doit être assurée. Hors le cas d'urgence et celui où il manquerait à ses devoirs d'humanité, un médecin a le droit de refuser ses soins pour des raisons professionnelles ou personnelles. S'il se dégage de sa mission, il doit alors en avertir le patient et transmettre au médecin désigné par celui-ci les informations utiles à la poursuite des soins."

Il découle de ce texte que le médecin peut refuser de te suivre, notamment parce que tu refuses le toucher vaginal, mais qu'en pareil cas il doit tout de même assurer la continuité des soins. En clair, en consultation, s'il t'informe qu'il ne peut te suivre, il doit te suggérer d'aller voit tel collègue et pour la consultation en cours, vérifier a minima ce qui est nécessaire à ta santé et à celle du bébé (par exemple prendre ta tension).

Attention cependant à l'article 43, dans lequel je vois un piège, qui énonce pour sa part :

"Le médecin doit être le défenseur de l'enfant lorsqu'il estime que l'intérêt de sa santé est mal compris ou mal préservé par son entourage."

Pour ce qui concerne les sages-femmes qui ont aussi leur code de déontologie, on ne retrouve curieusement aucune disposition qui concerne le consentement de la patiente (alors que pas mal d'articles sont presque copiés du code de déontologie des médecins).

Dans ce cas, l'article 16-3 du code civil doit s'appliquer directement.

On trouve par contre ceci :

Article 28 du code de déontologie des sages-femmes :

"Hors le cas d'urgence et sous réserve de ne pas manquer à ses devoirs d'humanité ou à ses obligations d'assistance, une sage-femme a le droit de refuser des soins pour des raisons professionnelles ou personnelles. La sage-femme peut se dégager de sa mission, à condition de ne pas nuire de ce fait à sa patiente ou à l'enfant, de s'assurer que ceux-ci seront soignés et de fournir à cet effet les renseignements utiles. Quelles que soient les circonstances, la continuité des soins doit être assurée."

En clair, la sage-femme peut donc refuser de suivre une patiente pour tous motifs et notamment ton refus de subir un toucher, à condition, elle aussi de faire la jonction entre les soins qu'elle assure et ceux qu'assure celui ou celle qui prendra le relais et de faire en sorte que cela ne nuise pas à la santé.

Enfin un dernier article du code(38) est intéressant : "La sage-femme ne doit pas s'immiscer dans les affaires de famille".

On pourrait ajouter que le droit constitutionnel retient un principe général de respect de la dignité de la personne. Un toucher vaginal routinier me paraît incontestablement constituer une telle atteinte.

M.


Date: Mon, 13 Aug 2001 19:00:47 +0200
Subject: [liste-naissance] touchers vaginaux

À C., les femmes ne disent pas "se faire examiner", mais "se faire visiter".

Dans le TV, il y a une dimension éminemment sexuelle. Durant mes premiers stages, le médecin qui m'a appris le geste me disait : doucement, mon gars, tu dois examiner une femme comme si elle était ton amante ! J'ai longtemps été troublé par la docilité des femmes à se laisser examiner lors des consultations. Le regard inquiet, questionnant, attendant la parole divine qui leur dira si tout va bien ou si elle vont avoir congé.

Par rapport aux menaces d'accouchement prématuré, le paradoxe est que la stimulation du col est déconseillée (sur prescription ! "vous m'avez bien compris, monsieur !"), mais on augmente la fréquence des consultations et le nombre de TV. (Une revanche à prendre sur les maris?) Docilité, docilité...

Les TV faisaient partie de ma liste de gestes systématiques à remettre en question. Au pluriel. Le premier TV dont on m'a parlé, durant mes études, c'est celui qui aidera au diagnostic de la grossesse. J'aime bien remonter un peu dans l'histoire : c'est un éclairage supplementaire. "Grâce à la palpation bi-manuelle (c'est ici qu'il faut toussoter un peu pour attirer l'attention de la classe) certains spécialistes arrivent à percevoir à l'endroit de l'implantation de l'embryon une petite dépression un peu molle." "Ouaww "s'exclamèrent les étudiantEs, sachant bien qu'il leur faudrait bien trois vies pour arriver à un toucher aussi sensible! Mais avant ce délai, nombreux sont ceux qui se seront rabattus sur le pipi-test! On laissera donc là la magie du toucher, mais on la gardera en tête : sentir-savoir mieux et avant la femme elle-même !!!

Passons sur les TV durant la grossesse qui ne servent strictement à rien (aux sens médical et scientifique).

Celui du premier contact lors du travail. Point de vue du praticienNE, en deux cas de figure : il/elle a le temps, ou non. Si non : "ai-je le temps de faire encore une visite?" Si oui, l'habitude de ne pas l'avoir donne le même résultat. De toute manière, pour ce toucher là, une référence antérieure est presque nécessaire (ce qui justifie les TV en fin de grossesse (cqfd))

Point de vue de la femme : attente de la parole magique ! C'est pas Pernoud qui a ânonné que le travail devait avancer à raison d'un centimètre par heure (car comme tout le monde le sait, le travail de parturition se mesure en espace/temps, c'est-a-dire en unité de vitesse!)?

Le seul TV utile serait peut-être celui pratiqué lorsque la dilatation cervicale est suffisante pour explorer la présentation, entre autres lorsque le travail se prolonge. Mais il n'est quasi pas possible de le faire alors sans douleur pour la femme (conséquences...?)

J.C.


Date: Tue, 14 Aug 2001 07:56:47 +0200
Subject: [liste-naissance] touchers vaginaux

> la stimulation du col est déconseillée (sur prescription ! "vous m'avez
> bien compris, monsieur !"), mais on augmente la fréquence des
> consultations et le nombre de TV. (Une revanche à prendre sur les maris?)

C'est toujours une réflexion que je me suis faite aussi. Mais que disent les gynécos pour justifier ces gestes en pareil cas?

Par ailleurs on a à peine abordé un point à ce sujet : la douleur du TV durant l'accouchement.

J'ai eu la chance de ne jamais tomber sur des gens qui appliquaient le protocole dont il est souvent question ici (un TV par heure). Heureusement, vue la durée de mes accouchements cela m'en aurait fait de 8 à 18 !! Cependant j'ai des souvenirs absolument cuisant de ceux-ci . S'allonger sur le dos (position que j'ai tout de même pu éviter pour les trois accouchements en dehors de ces séances de torture) et subir cela alors qu'on est douleur de partout... Devoir déplacer son énorme ventre surtendu par la contraction qui vient juste de passer.

Ensuite JC pose la question de la docilité. J'avoue que cela m'interpelle particulièrement parce que je suis quelqu'un de constitutionnellement rebelle, contestataire, insolente, dont le réflexe permanent est de ne pas faire ce que l'on me dit de faire. Alors pourquoi avoir accepté ces TV? Et bien non par docilité dans mon cas, mais pas ignorance. Ou plutôt parce que ne m'étant pas interrogée assez sur la naissance, je n'avais pas les infos pour imaginer un seul instant qu'il ne soit pas nécessaire de savoir à combien de dillatation j'étais.

Aujourd'hui je souris de cette curieuse naïveté et bêtise chez l'intello rebelle que je suis. Finalement j'ai agi en matière d'accouchement comme pour mon premier allaitement : c'est naturel alors je ne vais pas me poser de question, ça viendra comme ça viendra. C'est sur cette base que je n'ai allaité que trois mois après avoir eu une méga lymphagite (la faute aux conseils débiles des sages-femmes à la maternité, allaitement court quand même sauvé in extremis par un toubib guadeloupéen qui m'a glissé à l'oreille "n'écoutez pas toutes leurs conneries") et sagement sevré à trois mois sans me poser non plus la moindre question. Si j'ai réussi mon troisième allaitement, c'est précisément parce que je m'étais informée avant et donnée les armes, car ce sont des armes qu'il faut avoir, pour lutter avec les meds et allii.

Si j'avais eu les infos que j'ai depuis que je vous lis, et qui me poussent à réfléchir, à réanalyser mon vécu, à lire d'autres choses, avant mes accouchements, nul doute que j'aurais accouché, non pas chez moi, je vous ai déjà expliqué pourquoi, mais dans une chambre d'hôtelet dit merde à toutes les analyses et examens.

Tout ce que ma rébellion non informée et mon envie de naturel m'a permis d'obtenir finalement, c'est quand même qu'on m'oublie la plupart du temps dans une chambre, d'échapper à épisio, perf et heures allongée sur une table. Finalement dans ces hostos, l'on ne m'a coincée dans la salle de travail qu'au moment de l'expulsion ou presque. Je m'en suis pas trop mal tirée. Mais cela aurait pu être mieux.

Alors docilité non, bien au contraire. Mais bêtise. Et finalement une amère observation en forme de paradoxe : dans notre monde technicisé et chimique, le seul moyen de vivre naturellement c'est s'informer énormement.

M.


Date: Wed, 15 Aug 2001 13:46:23 +0200
Subject: [liste-naissance] touchers vaginaux

> > M. : c'est toujours une réflexion que je me suis faite aussi,
> > Mais que disent les gynécos pour justifier ces gestes en pareil cas ?
>
> JC : Ce serait bien en effet de leur poser la question. Les réponses
> que vous obtiendrez m'intéressent, car, moi, je n'ai pas de gynéco, et
> n'ai donc pas l'occasion de poser ces questions ; - ) ]]]

ML: Ehem.... Je m'immisce dans la discussion...

Rappelle-toi de ce que toi donnais comme explications (aux femmes) il n'y a pas si longtemps pour réaliser et justifier des TV...

Ah que l'influence peut être positive des fois... :-)))

ML.


Date: Thu, 16 Aug 2001 10:29:40 +0200
Subject: [liste-naissance] touchers vaginaux

> M. : Je crois qu'il y a aussi des raisons à une maturation sur le sujet. [...]
> Je crois donc que derrière cette docilité dont tu parles il y a surtout
> une illusion scientiste.

Oui, tout à fait.

> Pour autant, les gestes techniques, je ne les remettais pas forcément en
> cause. A la limite je continuais à penser quelque part qu'il valait mieux
> prendre la tension ou faire un TV (pour moi c'était du même accabit)
> que de donner des tas de médocs ou de mettre systématiquement une perf.

C'est une sorte de rituel, tout un ensemble de gestes, une manière de relationner... : un système de fonctionnement. Jusqu'au jour où un grain de sable vient perturber la machine. De grain de sable en grain de sable. D'expérience en expérience, où une petie voix nous dit que quelque chose ne colle pas au tout, au système... ChacunE réagit de manière très variée. Avec des "va et vient" rassurants. Il n'est pas facile de faire un grand saut du jour au lendemain. Car, bien sûr, dans ce cas, il faut parfois abandonner certains conforts -- et il est vrai qu'un système bien organisé est confortable: démultiplication des responsabilités, hiérarchie, politique du parapluie, ... une solution toute faite pour chaque problème...

Moi aussi j'ai l'esprit rebelle, et aime sortir des systèmes par provocation, par recherche d'une certaine reconnaissance (ce n'est pas pour rien que je me suis souvent mêlé aux groupes de toxicos, dans le milieu artistique, dans les sorties mondaines...) Mais il s'agit toujours d'un système, différent de l'autre, mais l'organisation est nécessaire. [...]

Le passage et la vie dans chaque système me permettent de dégager ce qui est important pour moi, de trouver mes repères intérieurs, et de me constituer un fonctionnement... ne fusse que pour pouvoir me reposer de temps à autre. L'"hermitage" -- l'isolement total -- pour l'avoir vecu quelques semaines, n'est pas vraiment pour moi !! Mais c'est aussi un système de fonctionnement duquel j'ai beaucoup appris.

Sortir d'un système, alors que, comme pour moi professionnellement, je dois y retourner régulierement, n'est pas évident, d'autant que la pression corporatiste est très forte.

De grain de sable en expérience, le temps m'a permis de mettre en place certaines facilités, mais aussi en faisant le deuil d'un certain de choses. La valeurs changent, jusqu'à certaines, intrinsèques. Le retour en arrière n'est alors plus possible. A plus d'une reprise, je me suis surpris d'avoir occulté certains événements de ma vie : cela peut aussi avoir du bon.

J'ai, moi aussi, porté un tablier blanc derrière lequel je me cachais, protocolé mes consultations par crainte d'oublier quelque chose, fais -- propose, impose, menace... -- des TV, avec le plaisir secret d'être un bon praticien... Ce qui m'est le plus dur, aujourd'hui, c'est d'avoir en face de moi quelqu'unE qui veut me remettre un "tablier blanc"...

JC.


Date: Sat, 18 Aug 2001 14:54:16 +0200
Subject: [liste-naissance] touchers vaginaux

D'autres réponses de sage femme:

> Par rapport aux menaces d'accouchement prématuré, le paradoxe est que la
> stimulation du col est déconseillée (sur prescription ! "vous m'avez
> bien compris, monsieur !"), mais on augmente la fréquence des
> consultations et le nombre de TV. (Une revanche à prendre sur les maris?)
> Docilité, docilité...

Et c'est bien difficile de juger si la dilatation augmente d'un chouïa, si la présentation remonte... Je trouve cette surveillance hyper difficile

J'avais remarqué lors d'une étude de suivi des menaces d'accouchement prématuré que 6% de ces femmes suivies à domicile par la sage femme accouchaient effectivement avant terme, exactement la même proportion que dans le reste des femmes. Si l'on croit que le risque d'accouchement prématuré était énorme, on en a sauvé 84%. Mais si l'on considère qu'on a fait une sélection aléatoire de femmes à qui on a dit de ne plus bouger et de se faire examiner tous les ... (ça depend de la sage femme aussi) alors on remarque que ces femmes ne sont pas plus à risque que les autres! Mais comment cribler entre ces deux interprétations?

> "Grâce à la palpation
> bi-manuelle (c'est ici qu'il faut toussoter un peu pour attirer
> l'attention de la classe) certains spécialistes arrivent à percevoir à
> l'endroit de l'implantation de l'embryon une petite dépression un peu
> molle." "Ouaww" s'exclamèrent les etudiantEs, sachant bien qu'il leur
> faudrait bien trois vies pour arriver à un toucher aussi sensible!

Et avec un peu de patience... on le saura aussi, sauf qu'il sera trop tard pour s'inscrire dans la maternité super classe plus; ou dès 30 minutes de retard de règles il faut aller s'inscrire!

> Point de vue du praticienNE, en deux cas de figure : il/elle a le temps,
> ou non. Si non : "ai-je le temps de faire encore une visite ? " Si
> oui, l'habitude de ne pas l'avoir donne le même résultat.
> De toute manière, pour ce toucher là, une référence antérieure est
> presque nécessaire (ce qui justifie les TV en fin de grossesse (cqfd))

Oui mais comme on ne va pas pousser un travail à la maison, si pas de contraction pas de travail. Si contraction on a un peu de temps?

Je m'imagine comme sage-femme à la maison, ne pas faire de descriptif pour tout le monde de où on en est: pour moi bien sûr, mais aussi pour la femme. Je préfère savoir si la presentation est acceptable ou non. J. dit bien sentir la présentation au palper. Mais sans la vérification du TV j'ai un peu de doute sur ma perception. La preuve, les sages femmes qui ne diagnostiquent pas un siège!

[...]

Je ne suis pas sûre non plus que la même attitude soit bonne pour toutes! Autant dans le sens toucher systématique que dans le sens surtout pas. Si une femme le supporte bien et ça la rassure, ça ne fait sans doute pas le même effet qu'a celle que ça gêne!

F.


Bibliographie: suivre ce lien


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