Accouchement Vaginal Après Césarienne (AVAC)

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Quelques ressources documentaires


In 10 years at the Coombe hospital in Dublin, Ireland there were 15 cases of uterine rupture in 65,488 deliveries. Thirteen of the 15 were in women with a previous cesarean and 13 had had oxytocic drugs to induce or speed up labor.

AIMS Journal, Vol. 9 No. 2 Summer 1997

A l'hôpital Coombe de Dublin, en Irlande, il y a eu sur une période de dix ans 15 cas de rupture utérine sur un total de 65,488 accouchements. Treize parmi ces 15 étaient des femmes ayant déjà subi des césariennes et 13 avaient reçu des produits ocytociques pour induire ou stimuler le travail.


From: leilah@birthlove.com
Subject: [wwwmontreal] VBAC backlash
Date: Sun, 26 Aug 2001

[Voir traduction]

I just wrote the following to the British Medical Journal in response to a new BMJ report about the awful New England Journal of Medicine paper about VBAC women. To view the BMJ paper, go here:

http://bmj.com/cgi/content/full/323/7304/68

To the editor:

This news article only points at how easy and preferable it is for doctors to repeatedly cut women. Yes- uterine ruptures can happen, but they are RARE- incredibly rare- and if they do happen, they are overwhelmingly not fatal to the babies: out of 11,585 vaginal births after cesarean in the Canadian province of Newfoundland between 1988 and 1997, only 37 ruptures occurred; and out of those, only one baby died (1).

Another study shows that in unmedicated women, giving birth vaginally after previous cesarean, there is a 0.4% rupture rate; and the fetal mortality from those ruptures is extremely low- about 0.03% of all TOLs had a fetal mortality due to rupture. 3 out of 10,000 is a lot lower than just about any other reason a baby might die during labor.

Doctors' overeagerness to cut women and abduct babies' birth experiences will only hasten the downfall of medicalized childbirth as we know it. Women are becoming increasingly smart and savvy consumers, and will not for very much longer permit such crass cutting; especially when it is so obvious that doctors' sworn oath of "Do No Harm" has succinctly been buried right alongside Hippocrates.

The harm that comes with needless cesarean section cuts women to the very cores of their beings. If anyone disputes that even one c-section not done absolutely to save the life of mother or child is not "harm" (I of course recognize that in very rare instances c-sections save lives), see the following visual and textual description of the cesarean extraction operation:

http://www.birthlove.com/pages/bl_cols/anatomy.html

The tighter the medical establishment grips onto the bodies of childbearing women, the more rapidly women will fall from its fingers- as if sand escaping from a clenched fist. Call me fanatical, radical, and hysterical if it makes your consciences feel a bit cleaner- but one day it will be considered fanatical, radical, and hysterical to cut women's bellies open needlessly in childbirth.

-Leilah McCracken, mother of 7 (VBAC mother of 5)

References:

1) Obstet Gynecol 2001 Apr;97(4 Suppl 1):S69
2) Obstet Gynecol, 93(3):332-7 1999 Mar

Note:

To view abstracts of these studies, and to see many more studies about the genuine safety of vaginal birth after cesarean, go to

http://www.birthlove.com/pages/health/safe.html


Traduction

Je viens d'écrire au British Medical Journal en réponse à leur revue de cet horrible article paru dans le New England Journal of Medicine à propos des femmes ayant accouché par voie basse après césarienne (AVAC). La revue du BMJ est disponible ici:

http://bmj.com/cgi/content/full/323/7304/68

Lettre aux éditeurs:

Cet article ne fait que souligner combien il est plus facile et préférable pour les médecins de pratiquer des césariennes à répétition sur les femmes. Oui, les ruptures utérines peuvent survenir, mais elles sont rares -- incroyablement rares -- et quand elles surviennent, remarquablement, elles de sont pas fatales aux bébés: sur 11,585 accouchements vaginaux après césarienne dans la province canadienne du Newfoundland, entre 1988 et 1997, seulement 37 ruptures se sont produites; et un seul bébé est mort (1).

Une autre étude montre que, pour des femmes qui donnent naissance vaginalement après césarienne, sans médication, il y a un taux de rupture de 0.4%; et la mortalité foetale dans ces cas de rupture est extrêmement basse -- à peu près 0.03%. Or, 3 pour 10000, c'est beaucoup moins que toutes les autres causes de décés d'enfants pendant l'accouchement.

L'acharnement des médecins à découper le ventre des femmes et à priver les bébés de leur vécu de naissance ne fera rien d'autre qu'accélerer le déclin de la naissance médicalisée telle que nous la connaissons aujourd'hui. Les femmes sont en train de devenir des consommatrices de plus en plus informées et intelligentes, et ne vont pas tolérer beaucoup plus longtemps cette manie du bistouri; notamment lorsqu'il est évident que le serment "Ne pas nuire" a été enterré avec Hippocrate.

La souffrance des césariennes inutiles atteint les femmes au coeur de leur être. Si vous pensez que pratiquer ne serait-ce qu'une césarienne sans que la survie de la mère ou de l'enfant ne soient en jeu n'est pas "nuire" (car bien entendu je reconnais que dans de rares cas les césariennes sauvent des vies), consultez la description visuelle et textuelle de cette opération:

http://www.birthlove.com/pages/bl_cols/anatomy.html

Plus le corps médical s'agrippera aux corps des femmes enceintes, plus vite les femmes vont lui filer entre les doigts -- comme le sable s'échappant d'un poing serré. Vous pouvez me traiter de fanatique, radicale, et même hystérique si ça vous aide à avoir la conscience tranquille, un jour c'est le fait de découper les ventres des femmes sans nécessité pendant les naissances qui sera considéré fanatique, radical et hystérique.

-Leilah McCracken, mère de 7 enfants (dont 5 AVAC)

Références:

1) Obstet Gynecol 2001 Apr;97(4 Suppl 1):S69
2) Obstet Gynecol, 93(3):332-7 1999 Mar

Note:

Vous trouverez les résumés de ces études, ainsi que de nombreuses études sur la sécurité de l'accouchement vaginal après césarienne à la page:

http://www.birthlove.com/pages/health/safe.html


Après une césarienne, mieux vaut éviter un accouchement naturel [en hôpital!]
Radio Canada
Source: <http://www.radio-canada.ca/url.asp?/nouvelles/santeeducation/nouvelles/200107/05/001-cesarienne.asp>

Selon une étude américaine, les femmes chez lesquelles une césarienne a été pratiquée augmentent le risque de rupture utérine lors d'un deuxième accouchement pratiqué par voie naturelle, notamment si le travail est déclenché. Des chercheurs de l'Université de Washington ont étudié plus de 20 000 femmes dont le premier enfant était né par césarienne, et qui avaient eu un second enfant. Ils ont repertorié 91 cas de rupture utérine.

Selon eux, les femmes qui avaient choisi la voie naturelle pour leur deuxième enfant présentaient trois fois plus de risques d'être victimes d'une rupture utérine que celles accouchant une deuxième fois par césarienne, sans déclenchement du travail d'accouchement. Les femmes dont le travail était déclenché, mais sans l'utilisation de prostaglandines, présentaient près de cinq fois plus de risques, et celles chez lesquelles étaient utilisées les prostaglandines, un risque multiplié par quinze.

En aucun cas l'étude suggère qu'une femme ayant subi une césarienne ne peut ensuite accoucher par voie naturelle, notent les chercheurs. Ce qu'ils prétendent, c'est qu'il existe un risque incapable à évaluer. Selon les auteurs de l'étude, certaines femmes choisissent la voie vaginale pour vivre l'expérience de l'accouchement ou pour se rétablir plus vite. Ces dernières devraient entrer en travail à l'hôpital pour pouvoir bénéficier vite, si nécessaire, d'une nouvelle césarienne.

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From: "Stacey Callahan" <callanhan@univ-tlse2.fr>
Date: Sun, 2 Dec 2001 21:57:44 +0100

[...]

4/1000. Et comme je le dis sans cesse: 1 enfant de ces 4 ruptures risque de mourir, et pourtant, aux Etats-Unis, 4/1000 enfants nés vivants mais nourris au biberon risquent de mourir à cause des problèmes liés au lait industriel. [Cf. données UNICEF]

Chaque femme qui a déjà subi un césarienne va entendre de son entourage, son gynéco, etc, qu'elle met en péril son bébé si elle tente un accouchement par voie basse. Mais elle n'entendra rien, des médecins, de l'entourage, etc, si elle décide de ne pas allaiter.

Le monde est fou.

Stacey


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