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Caesarian as a choice

Nora Kohri <norak@dd.catv.ne.jp>

OBCNEWS 21.8, Oct. 10, 2000

It maybe difficult for people who believe in "natural is the best", to accept the fact that still in many countries around the world, Caesarean section is an option as one method of birth.

Recently I had visited South Korea and was surprised at the rate of C-sec. It was announced that in large hospitals, the rate is 40%, that is nearly half of all birth. I had wondered why the rate was so high. Of course one of the reason was because the large hospitals already accept complicated high-risk births and as a result the rate becomes higher, but what surprised me more was that some people opt for C-sec.

In South Korea, they believe that the date of birth will determine the life destiny of the child, and thus the birth date is quite important. The couple will approach the expert in horoscope and mention the couple's birth dates and ask him or her to determine when would be the best date to have the child. In Japan, C-sec is not an option and the doctors have to have valid reasons to perform C-sec, but in Korea, the patient's choice seem to be valued more.

In Thailand, the option for C-sec also exists. The reason for it to be because if the child is born vaginally, it may affect the couple' sexual life, and thus the husband may go for other women.

In Venezuela being able to have a C-sec shows the wealth of the family, that they are rich enough to pay for the operation and to use the advanced medical technology. Also that the family can afford the mother to have an easy, painless birth and that is to be considered high class.

In Brazil the rate of C-sec can rise nearly 90%. When one of the Japanese lady preferred natural birth, the doctor had questioned her why she would deliberately choose for such a painful method, when the medical technology can easily alleviate the pain.

Whether we can call this option as not well informed, I am not sure, since those I have talked were well educated and knew the complication of going through a major surgery. Yet as they still opt for the operation, it maybe the difference of cultural thinking or value difference.


Nora Kohri is an overseas birth and childcare consultant based in Japan. She offers information on medical system, pregnancy, birth, afterbirth, and childcare of various countries to her clients who are mainly Japanese, planning to have babies or raising babies away from their home country.

Email : norak@dd.catv.ne.jp
http://home.catv.ne.jp/dd/naoshi-y/english/mainengl.html


La césarienne en tant que choix

Nora Kohri <norak@dd.catv.ne.jp>

OBCNEWS 21.8, Oct. 10, 2000

Il peut être difficile pour les personnes croyant en "le naturel est le meilleur" d'admettre le fait que dans encore beaucoup de pays de par le monde la césarienne est une option parmi les méthodes de naissance.

J'ai visité récemment la Corée du Sud et j'ai été surprise par le taux de césariennes. Dans les grands hôpitaux, on annonce un taux de 40%, soit près de la moitié de toutes les naissances.

Je me suis demandée pourquoi ce taux était si élevé. Bien sûr, une des raisons est que les grands hôpitaux acceptent déjà plus de naissances "compliquées, à hauts risques". Avec comme résultat que le taux (de césariennes) augmente. Mais ce qui m'a surpris le plus c'est que certaines personnes CHOISISSENT la césarienne.

En Corée du Sud, on croit que la date de naissance détermine la destinée de l'enfant, et donc la date de naissance est très importante.

Le couple va s'adresser à un expert en horoscope en donnant les dates de naissance de chacun (mari et femme) et demande quelle est la meilleure date pour avoir un enfant.

Au Japon, la césarienne n'est pas une option, et le médecin doit avoir des raisons valides d'effectuer une césarienne, mais en Corée, le choix du patient semble avoir plus de poids.

L'option de la césarienne existe aussi en Thaïlande. La raison en est que, si l'enfant nait vaginalement, il peut affecter la vie sexuelle du couple, et donc le mari risque d'aller voir d'autres femmes.

Au Venezuela, être capable d'avoir une césarienne montre la santé de la famille, qu'ils sont assez riches pour s'offrir l'opération et utiliser les technologies médicales de pointe. Egalement, que la famille peut offrir à la maman une naissance facile et sans douleurs, ce qui est considéré de grande classe.

Au Brésil, le taux de césariennes atteint presque 90%. Quand une dame japonaise a dit qu'elle préférait une naissance naturelle, le médecin l'a questionnée pour savoir pourquoi elle choisirait délibérément une telle méthode douloureuse, alors que la technologie médicale peut aisément alléger les douleurs.

Je ne suis pas sûre que nous pourrions appeler ce choix comme résultant d'un manque d'information, car ceux avec qui j'ai parlé étaient bien "éduqués" (avaient suivi des études) et connaissaient les complications liées à une opération lourde. S'ils optent pour la césarienne, cela peut bien être dû à une différence culturelle ou à une différence dans les valeurs.


Nora Kohri est consultante (expatriée) en naissance et soins aux enfants, basée au Japon. Elle fournit des informations sur les systèmes médicaux, la grossesse, la naissance, l'après-naissance et les soins aux enfants dans différents pays. Ses clients sont principalement des japonais qui envisagent d'avoir des bébés, ou d'élever leurs enfants, hors de leur pays d'origine.

Email : norak@dd.catv.ne.jp
http://home.catv.ne.jp/dd/naoshi-y/english/mainengl.html